Analyse des données sur le développement et la santé des enfants et des adolescents à partir de base de données et de cohortes canadiennes existantes
La possibilité de financement est maintenant accessible dans RechercheNet. Date limite d'inscription : le 10 septembre 2024. Date limite de présentation des demandes : le 3 octobre 2024.
Cette possibilité de financement vise à soutenir la recherche faisant usage de données provenant de cohortes, de bases de données, de catalogues de cohortes et de plateformes de données qui existent déjà et qui sont pertinents par rapport à la santé génésique et la santé des mères, des enfants et/ou des adolescents. L’objectif consiste à attirer l’attention sur les données administratives et les données de cohortes et d’enquêtes déjà financées et à en encourager l’utilisation à des fins de recherche pour guider l’amélioration des résultats des patients, des populations et des systèmes.
Dernières nouvelles
Un outil d'établissement de liens est offert pour faciliter la collaboration entre les chercheurs qui soumettront un projet dans le cadre de la possibilité de financement Analyse des données sur le développement et la santé des enfants et des adolescents à partir de base de données et de cohortes canadiennes existantes, et les organismes ou les personnes qui souhaitent rendre accessibles des données de cohortes, des plateformes de données, des ensembles de données administratives et d'autres types de données.
Titulaires de subventions précédents
2022
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Les endeuillés invisibles de la société canadienneLe deuil chez les enfants au Canada : comprendre la prévalence, les caractéristiques démographiques et les disparités
Perdre un parent, un frère ou une sœur durant l’enfance peut avoir des répercussions à vie sur la santé et le bien-être. Même si des organismes de soutien aux enfants endeuillés existent au pays, il n’y a pas de statistiques précises sur le sujet. Dans le cadre de cette étude, nous allons recenser les personnes âgées de moins de 19 ans au Canada qui vivent le deuil d’un parent, d’un frère ou d’une sœur, puis dresser leurs caractéristiques démographiques ainsi que leur répartition à l’échelle provinciale et nationale. Pour ce faire, nous adapterons au contexte canadien le Childhood Bereavement Estimation Model [Modèle d’estimation du deuil de l’enfant], déjà utilisé aux États-Unis, en nous servant de la Base canadienne de données de l’état civil de Statistique Canada et le Recensement de la population canadienne. Ce modèle canadien sera adapté de manière à recueillir des données sur la diversité canadienne, entre autres sur les caractéristiques ethniques, le statut d’immigrant et le statut d’Autochtone. Nous examinerons également les revenus selon les quartiers afin de cibler les secteurs ayant le plus besoin de services, ainsi que les causes de décès afin de déterminer s’il y a des différences entre les situations de mort subite et de mort anticipée. Le projet établira les bases essentielles pour créer et offrir des interventions de soutien aux enfants canadiens endeuillés et leur famille en vue de répondre à leurs besoins complexes et variés. Lectures complémentaires :
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Comprendre les répercussions de la violence conjugale sur les enfants qui en sont témoins
Au Manitoba, un enfant est témoin d’un épisode de violence conjugale toutes les deux heures. Parmi les effets qu’il risque de subir à court terme, on compte des problèmes comportementaux et scolaires, et un niveau élevé de stress. Comme on en sait peu sur les effets à long terme, notre objectif est de décrire le lien entre une exposition à la violence conjugale et la santé mentale, les résultats scolaires et le développement social. De plus, nous ciblerons les facteurs de protection contre les conséquences les plus graves. Le Centre manitobain des politiques en matière de santé héberge des données administratives provinciales de haute qualité portant notamment sur la santé, l’éducation, la justice et la sphère sociale. Nous comparerons les enfants dont les mères ont porté plainte contre leur partenaire ayant posé des actes violents et ceux dont les mères n’ont pas porté plainte. Nous suivrons des enfants pour une période allant jusqu’à 20 ans et observerons si un trouble de santé mentale est ensuite diagnostiqué, si leur rendement scolaire est affecté, et si, au début de l’âge adulte, ils auront des démêlés avec la justice ou besoin d’aide sociale. Nous espérons que nos résultats nous aideront à défendre les besoins en matière de programmes sociaux destinés aux enfants qui grandissent dans un foyer où il y a de la violence conjugale. Lectures complémentaires : |
Urgences chirurgicales durant la grossesse et le post partum
Les maladies nécessitant une intervention chirurgicale d'urgence sont très répandues. Les personnes atteintes présentent diverses affections infectieuses et obstructives du tube digestif qu'il faut souvent contrôler ou traiter par des mesures d'urgence comme une chirurgie, une intervention guidée par l'image ou une endoscopie. De 0,2 % à 0,5 % des femmes enceintes subissent une chirurgie abdomino pelvienne non obstétricale pour traiter l'une de ces maladies. Par exemple, l'appendicite et la cholélithiase (calculs biliaires) seraient responsables à elles seules de plus de 1 800 interventions d'urgence chaque année, tandis qu'environ 358 000 accouchements sont pratiqués annuellement au Canada. Malgré l'étendue de ces affections, d'importants problèmes liés au diagnostic et à la prise en charge subsistent durant la grossesse. Les risques de l'exposition aux rayonnements ionisants émis par la tomographie par ordinateur, les faibles taux de diagnostic à l'aide de l'échographie abdominale ainsi que l'hyperleucocytose physiologique et les nausées durant la grossesse peuvent retarder le diagnostic. La chirurgie d'urgence s'impose dans la plupart des cas et repose sur des lignes directrices, mais les patients et les chirurgiens hésitent parfois à aller de l'avant par crainte de menacer la santé du fœtus pendant l'opération, ou encore de le perdre ou de provoquer une naissance prématurée. L'objectif de l'équipe de recherche est de mener une analyse populationnelle sur une vaste gamme de maladies nécessitant une intervention chirurgicale d'urgence pendant la grossesse et le post-partum, plus particulièrement sur les résultats maternels et périnataux, afin de combler les lacunes dans les connaissances et, ainsi, d'améliorer les traitements connexes. Lectures complémentaires : Twitter : |
Évaluation du nombre d'enfants touchés par l'incarcération d'un parent au CanadaÉtude CHIRP (CHildren with IncarceRated Parents)
Il est admis que l'incarcération d'un parent représente une expérience d'adversité durant l'enfance qui pose de graves risques pour le développement de l'enfant. On estime que les enfants touchés se comptent par milliers, mais on ignore leur nombre exact en raison du manque de données systématiques. Cette population se trouve ainsi largement invisibilisée dans les politiques, et c'est pourquoi les travaux d'une équipe de recherche interdisciplinaire visent à combler ces importantes lacunes dans les connaissances en partenariat avec des intervenants communautaires. Au moyen de l'Environnement de couplage de données sociales de Statistique Canada, l'équipe de recherche accédera à des données détaillées sur les personnes incarcérées dans cinq provinces entre 2015 et 2020, puis identifiera leurs enfants par couplage avec les données de l'état civil ainsi que les données sur les hospitalisations et les allocations pour enfants. L'équipe déterminera ensuite le nombre d'enfants touchés par l'incarcération d'un parent ainsi que la période et la nature de l'expérience. Elle examinera en outre les principaux indicateurs de l'état de santé de ces enfants, dont la mortalité et les lésions. Les conclusions de l'étude éclaireront l'élaboration et l'exécution d'initiatives de soutien pour les enfants d'un parent incarcéré et leur famille, et l'équipe prévoit approfondir ses recherches sur la santé des enfants touchés ainsi que sur l'incidence du système de justice pénale sur leur santé et celle de leur famille. Lectures complémentaires : Twitter : |
Des données massives pour les tout petits : comprendre le lien entre l'adoption du respirateur à domicile et le recours aux services de santé chez les enfantsLe nombre d'enfants qui se servent d'un respirateur (appareil de respiration assistée) à domicile ne fait qu'augmenter dans le monde, tout comme ceux qui évitent les séjours à l'hôpital grâce à ces dispositifs
À l'heure actuelle, il existe peu de données tirées de vastes cohortes pédiatriques sur le recours aux respirateurs à domicile et les facteurs qui entravent leur utilisation. Or, en raison de la pandémie, les pratiques de télésurveillance se sont multipliées. Dans le cadre de nombreux programmes de soins pour les enfants, il est maintenant possible de se connecter aux respirateurs par Bluetooth afin d'obtenir des renseignements sur leur utilisation à domicile. En plus de tirer parti de ces données en général, l'équipe de recherche étudiera les facteurs précurseurs ainsi que le recours aux services de santé afin de déterminer si les enfants évitent les séjours à l'hôpital en utilisant régulièrement un respirateur à domicile. Les conclusions de l'étude permettront par ailleurs de mettre sur pied un système gouvernemental de collecte de données sur l'utilisation des respirateurs afin d'aider les personnes qui en font mauvais usage. Dans le cadre du projet, l'équipe associera les données du Parc d'appareils de ventilation du gouvernement de l'Ontario aux bases de données administratives sur le recours aux services de santé. Il s'agit de la première étude pédiatrique au Canada axée sur l'utilisation des respirateurs à domicile ainsi que le recours aux services de santé connexes. Grâce à l'étude, les responsables des politiques disposeront des données les plus récentes, lesquelles éclaireront la planification visant à améliorer les soins centrés sur le patient et la famille. Lectures complémentaires : Twitter : |
Grossesse et maladies chroniques multiples : adapter le parcours de soinsEnviron 16 % des femmes sont atteintes de plusieurs affections chroniques au moment où elles deviennent enceintes; comment sont-elles prises en charge?
Les maladies chroniques telles que le diabète et la dépression touchent 50 % de la population. Ainsi, la coexistence de plusieurs affections chroniques constitue un problème de santé publique de plus en plus préoccupant. Environ 16 % des femmes sont atteintes de plusieurs maladies chroniques au moment où elles deviennent enceintes; pourtant, peu d’études ont été réalisées au sujet des effets sur le déroulement de la grossesse. Dans le cadre d’une étude de cohorte effectuée à l’échelle de l’Ontario au moyen de dossiers de santé anonymisés de l’ICES, la Dre Brown examine l’association entre les affections chroniques multiples et les risques d’issue défavorable de la grossesse, par exemple des taux élevés de morbidité et de mortalité chez les mères et les nouveau-nés. Elle s’intéresse à la façon dont ces risques sont influencés par le nombre de maladies chroniques, par leur complexité et par certains types d’affections. Elle étudie également l’effet des autres disparités sociosanitaires sur le lien entre les affections chroniques multiples et le déroulement de la grossesse. Le système de santé est organisé en fonction du traitement de problèmes isolés et aigus, ce qui complexifie la prestation de soins. Les données de la Dre Brown montreront comment adapter les soins obstétriques en fonction de la gravité et des caractéristiques des maladies chroniques multiples ainsi que d’autres disparités sociosanitaires. Les résultats de cette étude faciliteront l’élaboration de modèles de soins multidisciplinaires prenant en compte l’entièreté des besoins des femmes atteintes d’affections chroniques multiples avant, pendant et après la grossesse, y compris en ce qui concerne les soins aux nouveau-nés. Lectures complémentaires : Twitter : |
La multimorbidité : un problème qui touche aussi les jeunesComprendre l’intersection des maladies physiques et mentales dès un jeune âge peut aider à mieux soutenir les enfants et leur famille tout au long de leur vie
Jusqu’à 30 % des enfants de moins de 18 ans sont atteints à la fois d’une maladie physique et d’une maladie mentale ou neurodéveloppementale (p. ex. diabète et dépression; asthme et TDAH). Il s’agit d’un lourd fardeau qui a d’énormes conséquences sur la santé publique : qualité de vie médiocre qui perdure après l’enfance, parents très stressés, utilisation massive des services de santé… Résultat : le système de santé coûte plus cher à la société dans son ensemble. Malheureusement, la coexistence de maladies physiques et de maladies mentales chez les enfants a fait l’objet de très peu de recherches exhaustives. À l’aide de données de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes, le Dr Ferro et son équipe estimeront la proportion des enfants touchés par une multimorbidité physique-mentale, détermineront les facteurs prédictifs et les conséquences de cette multimorbidité, et se pencheront sur les effets de celle-ci sur le recours aux services de santé mentale. Les résultats du Dr Ferro et de son équipe les aideront à orienter l’élaboration de programmes et services favorisant la santé mentale et le bien-être chez les enfants atteints d’une maladie physique et à améliorer les soins intégrés pour les enfants présentant une multimorbidité physique-mentale. Puisque les données ont été recueillies immédiatement avant la pandémie de COVID-19, elles constituent un important point de référence pour de futures études qui pourraient porter sur les changements dans la santé mentale des enfants atteints d’une maladie physique ou non après la pandémie. Lectures complémentaires :
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Consommation de cannabis chez les jeunes : y a-t-il des conséquences à long terme?Le cannabis a la cote chez les jeunes, mais certaines habitudes de consommation peuvent augmenter le risque de conséquences néfastes à long terme
La consommation de cannabis chez les jeunes, particulièrement au début de l’adolescence, est un problème de santé publique important. Si les répercussions négatives du cannabis sur la santé mentale ne font pas encore consensus dans le monde de la recherche, des études indiquent néanmoins qu’un grand nombre de consommateurs font effectivement état de problèmes de cet ordre. Les possibles conséquences néfastes du cannabis sont particulièrement préoccupantes chez les adolescents et les jeunes adultes, dont le cerveau n’a pas fini de se développer. Pour pouvoir orienter les politiques de soins de santé et de santé publique, il est crucial de déterminer quelles habitudes de consommation entraînent des problèmes à long terme. Dans le cadre de notre recherche, nous utilisons les données de l’Étude longitudinale des enfants de maternelle au Québec, de l’Étude expérimentale de type longitudinal effectuée à Montréal et de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec pour explorer le lien entre la consommation de cannabis chez les jeunes et leur santé physique, mentale et psychosociale sur une période de 40 ans. Pour ce faire, nous analysons les habitudes de consommation cliniquement pertinentes en examinant les moments et la fréquence de consommation, et utilisons des données administratives objectives. Les résultats aideront les cliniciens, les chercheurs et les responsables des politiques à concevoir des programmes de prévention et de traitement efficaces et à sensibiliser les jeunes et le public en général au sujet des possibles conséquences néfastes à long terme de la consommation de cannabis. Lectures complémentaires : Twitter : |
Infections au VRS chez les enfants en bas âge : plus qu’un simple rhumeMettre en évidence les séquelles et les inégalités sociodémographiques de long terme pour éclairer les stratégies de prévention
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est l’une des causes les plus fréquentes d’infection des voies respiratoires et d’hospitalisation de jeunes enfants dans le monde et est à l’origine de maladies invalidantes chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Malgré sa forte prévalence, les chercheurs sont encore loin d’avoir percé tous les secrets du virus, en particulier en ce qui concerne les séquelles, les vecteurs de transmission et la charge de morbidité. Dans le domaine de la prévention contre le VRS, la récente approbation de plusieurs vaccins et d’un anticorps monoclonal de longue durée d’action bouleverse le paysage et pourrait s’accompagner de plans de prévention à grande échelle. Une mise en œuvre optimale et équitable de tels plans devra néanmoins passer par un examen exhaustif de leurs multiples répercussions directes et indirectes sur les populations concernées, par l’adhésion du public et par un accès adapté aux traitements préventifs. Le programme de recherche de la Dre Fitzpatrick s’inscrit dans cette démarche et vise à pallier un certain nombre de carences dans la connaissance du virus, notamment en ce qui a trait aux changements de saisonnalité au sortir de la pandémie, aux inégalités sociales face à la charge de morbidité, aux idées reçues et croyances des parents à l’égard de la nouvelle génération de vaccins et aux outils de modélisation des données. Dans le cadre de la subvention de fonctionnement Analyse de données à partir de bases de données et de cohortes existantes, la Dre Fitzpatrick examinera les liens de causalité entre les infections au VRS chez les enfants en bas âge et l’apparition de l’asthme, ce qui offrira de précieux renseignements sur les bénéfices potentiels des efforts de prévention contre le virus sur le long terme. Lectures complémentaires : Twitter : |
Les enfants présentant à la fois un trouble génétique et une cardiopathie congénitale s’exposent-ils à un risque accru de développer un cancer?
Grâce à l’imagerie cardiaque et à la radiologie interventionnelle, les personnes nées avec une cardiopathie congénitale atteignent aujourd’hui l’âge adulte. Cependant, leur exposition récurrente à ces procédures accroît le risque d’apparition d’un cancer radio-induit. Ce danger concerne en premier lieu les enfants présentant une malformation cardiaque, qui sont particulièrement sensibles aux effets néfastes de la radiation, mais encore davantage ceux qui vivent de surcroît avec un trouble génétique, en raison de leur prédisposition. L’ampleur du risque qui pèse sur ces enfants n’a pourtant jamais été mesurée, un manque que le projet vise à pallier. Les résultats de l’étude offriront des indications scientifiques qui permettront d’établir le profil des patients les plus à risque de développer un cancer et de surveiller efficacement son risque d’apparition. Lectures complémentaires : |
« Je veux m’imaginer sur ces pistes »Pistes urbaines, équité pour les Autochtones et amélioration de la santé mentale des jeunes
Les villes canadiennes investissent chaque année des milliards de dollars pour promouvoir le cyclisme et le transport actif. Les nouvelles structures urbaines qui voient le jour ne sont pourtant souvent pas accessibles aux jeunes confrontés à la discrimination ethnique et à leur famille, en particulier s’ils appartiennent à une population autochtone. Notre équipe aspire à répondre à deux questions :
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2021
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Surmonter l’adversitéUne chercheuse de l’Université du Manitoba s’efforce de cerner les facteurs de protection qui réduisent la consommation de substances psychoactives, développent la résilience et améliorent les résultats cliniques chez les jeunes ayant fait face à l’adversité durant l’enfance
Les enfants et les jeunes ayant vécu de l'adversité à un jeune âge sont plus susceptibles de consommer des substances psychoactives et de présenter un piètre état de santé mentale et physique tout au long de leur vie. À l'Université du Manitoba, la Dre Tracie Afifi étudie la maltraitance et la santé mentale des enfants dans l'optique de la résilience, de l'intervention et de la prévention. Avec son équipe, elle effectue des recherches et analyse des données afin de comprendre quels facteurs pourraient avoir un effet protecteur sur les jeunes ayant fait face à l'adversité et de réduire leurs risques de consommer des substances psychoactives, dont l'alcool, la nicotine et le cannabis. Les chercheurs souhaitent aussi dégager l'influence de l'identité sexuelle ou de genre sur la relation entre la consommation de substances psychoactives et la santé mentale chez ces jeunes. Les résultats de leurs premières études montrent que le risque de consommation augmente considérablement si ces jeunes ont aussi été malmenés par leurs pairs. Ces travaux contribueront à l'élaboration de stratégies et d'interventions visant à développer la résilience des jeunes et des jeunes adultes et à réduire leur consommation de substances psychoactives ainsi que leurs problèmes de santé mentale et physique. Lectures complémentaires |
2020
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La perte de poids durant la grossesse est-elle sûre pour les femmes souffrant d’obésité?Plus de 52 000 femmes ontariennes souffrant d’obésité avant la grossesse aideront à établir un guide sur la gestion du poids pendant la grossesse
Près de 20 % des femmes canadiennes entament leur grossesse avec un indice de masse corporelle (IMC) élevé. Une prise de poids en cours de grossesse appropriée permet d'améliorer les résultats pour la mère et le fœtus chez les personnes atteintes d'obésité. En raison du nombre limité et du caractère controversé des résultats d'études actuelles, les recommandations en matière de prise de poids pendant la grossesse ne sont pas adaptées aux personnes dont les catégories d'IMC sont plus élevées. Les lignes directrices de 2009 de l'Institute of Medicine concernant la prise de poids durant la grossesse recommandent que les personnes souffrant d'obésité prennent entre 5 et 9 kg pendant la grossesse, quelle que soit leur niveau d'obésité. Bien que la perte de poids pendant la grossesse ne soit pas indiquée, il a été démontré que 5 à 8 % des femmes souffrant d'obésité, et jusqu'à 15 % des femmes souffrant d'obésité morbide, ont déclaré avoir perdu du poids intentionnellement pendant la grossesse. Étant donné qu'un essai clinique portant sur la perte de poids en cours de grossesse ne peut être réalisé, une étude observationnelle de haute qualité était grandement nécessaire afin d'explorer les préjudices potentiels de la perte de poids intentionnelle pendant la grossesse. Les Drs Guo, Corsi, El-Chaâr et leur équipe du groupe de recherche OMNI, de l'Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa, se servent des données de BORN Ontario pour étudier les répercussions de la perte de poids pendant la grossesse sur un large éventail de résultats indésirables touchant la mère et le nourrisson chez les personnes obèses. Possédant l'ensemble de données périnatales provinciales le plus important et le plus robuste, BORN Ontario enregistre toutes les naissances en milieu hospitalier dans la province, ce qui représente 40 % des naissances au Canada. À l'aide des données tirées de plus de 52 000 dossiers, l'équipe a déjà déterminé que la perte de poids intentionnelle pendant la grossesse est associée à la naissance de nourrissons petits pour leur âge gestationnel, et ce, pour tous les niveaux d'obésité. Cette étude permet de surmonter les limites des recherches précédentes et de combler les lacunes en étudiant la relation entre la dose et les effets de la perte de poids gestationnelle sur les résultats périnataux. Lectures complémentaires |
Quelle est l’incidence des inégalités des revenus sur la santé des adolescents?Il pourrait y avoir un lien avec les décès liés aux surdoses chez les jeunes Canadiens
Le Dr Roman Pabayo est professeur agrégé à l'École de santé publique de l'Université de l'Alberta, où il est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les inégalités sociales et sanitaires. À titre de directeur du laboratoire de recherche Emerge, le Dr Pabayo supervise une équipe de chercheurs et d'étudiants qui explore la relation négative entre les inégalités des revenus et les résultats de santé des populations, en particulier parmi les jeunes Canadiens. Dans l'étude d'une population, la candidate au doctorat Claire Benny a découvert un lien négatif important entre les inégalités des revenus dans les quartiers résidentiels et les taux de mortalité en général et les décès liés aux surdoses en particulier parmi les jeunes Canadiens. Ces conclusions font ressortir la nécessité de s'attaquer aux inégalités, lesquelles influent négativement sur la santé des jeunes au Canada. Ces conclusions peuvent aussi être utiles pour cibler les individus à risque et atténuer les effets négatifs des inégalités des revenus, notamment l'abus de substances et les problèmes de dépression et d'anxiété parmi les adolescents. Lectures complémentaires |
2019
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Le risque d’asthme chez les enfants qui ont reçu un diagnostic de bronchiolite durant la petite enfance : étude longitudinale couplant les données cliniques des services d’urgence avec les bases de données administratives provinciales de la santéNoms : Établissement : La bronchiolite est une maladie virale qui touche les nourrissons pendant les mois d’hiver et provoque de la fièvre, de la toux, une respiration sifflante et des difficultés à respirer. C’est la maladie pulmonaire la plus fréquente au cours de la première année de vie. L’asthme est la maladie pulmonaire pédiatrique la plus répandue en Amérique du Nord, un enfant sur cinq étant diagnostiqué asthmatique avant l’âge de 10 ans. Il a été démontré que la bronchiolite pendant la petite enfance est associée à l’apparition de l’asthme plus tard dans la vie. Il faut mieux comprendre la relation entre la bronchiolite et l’asthme éventuel. Nous proposons une étude qui permettra de coupler les données cliniques de deux études sur la bronchiolite menées dans les services d’urgence avec les bases de données administratives provinciales de santé. Ce couplage nous procurera une abondante source de données à partir desquelles nous pourrons mieux comprendre les effets respiratoires durables des interventions pratiquées pour traiter la bronchiolite, et également identifier les facteurs de risque (comme l’évolution clinique de l’enfant, les facteurs démographiques et maternels, et les facteurs de risque en lien avec l’utilisation des services de santé) en cause dans l’apparition future de l’asthme. Notre objectif est de produire des données probantes sur l’évolution respiratoire à long terme des enfants après une bronchiolite, et plus particulièrement sur l’apparition de l’asthme plus tard au cours de l’enfance. L’identification des facteurs de risque associés à l’apparition de l’asthme peut prévenir la progression de la maladie, aider à maintenir une bonne qualité de vie et réduire les coûts des soins de santé. |
Évolution de la dépression chez les femmes enceintes et les nouvelles mères : une méta-analyse fondée sur les données individuelles des participantesNoms : Établissement : |
Occasions ratées d’intervention précoce : déterminants de la prévalence et des caractéristiques des enfants présentant des déficiences non reconnues dans les systèmes de santé à l’âge de la maternelle chez la cohorte de naissance de 2009 d’enfants de l’OntarioNoms : Établissement : L’identification précoce et l’intervention subséquente peuvent avoir un effet bénéfique sur la vie des jeunes enfants présentant des retards de développement. Le pourcentage d’enfants qui entrent à la maternelle avec une déficience ou un besoin de santé particulier a augmenté au cours des dix dernières années. En Ontario, les données sur l’éducation et la santé sont conservées séparément, ce qui veut dire que nous en savons très peu sur ces enfants, et nous savons encore moins si – et pourquoi – ils ont été identifiés ou non avant d’entrer à l’école par un professionnel de la santé. Combien de ces enfants ont été identifiés de façon précoce? Qui sont les enfants qui n’ont pas été identifiés? Qu’est‑ce qui permet de prédire une identification précoce? Nous réunissons les données sur la santé et l’éducation au niveau de la population pour les enfants nés en 2009 qui ont fréquenté la maternelle dans des écoles publiques de l’Ontario en 2014‑2015. Nous avons comparé les rapports des enseignants de maternelle sur le développement des enfants et leurs déficiences ou leurs besoins de santé particuliers à l’aide du questionnaire Early Development Instrument (EDI), administré au deuxième semestre de l’année scolaire 2014‑2015, avec les données de santé de l’ICES (anciennement l’Institute for Clinical Evaluative Sciences). Dans cette étude, nous essayons de comprendre pourquoi certains enfants souffrant de problèmes de santé précoces commencent l’école sans que leur cas n’ait été détecté dans le système de santé et sont ainsi privés des bénéfices d’une intervention précoce. Twitter: Sites Web : |
Évolution de la santé et développement des nourrissons nés avec le syndrome de sevrage néonatal : différences entre les sexes et implications pour la réduction du préjudiceNom : Établissement : L’exposition aux opioïdes pendant la grossesse peut avoir une incidence négative sur le développement des bébés, notamment la naissance prématurée, une croissance fœtale lente et le syndrome de sevrage néonatal. Le syndrome de sevrage néonatal est un syndrome de sevrage de drogue survenant peu après la naissance et se répercutant sur le sommeil, l’alimentation et le fonctionnement du système nerveux des bébés. Notre recherche précédente a montré que le syndrome de sevrage néonatal au Canada est passé de 2,0 à 5,1 cas pour 1 000 naissances vivantes entre 2005 et 2015, et que la morbidité néonatale grave est élevée chez les bébés touchés. Toutefois, les effets à long terme du syndrome sur la santé et le développement des enfants sont très peu connus. Notre premier objectif est d’étudier l’évolution de la santé des enfants nés avec le syndrome de sevrage néonatal en Colombie‑Britannique entre 2001‑2002 et 2017‑2018 pendant une période de suivi pouvant atteindre 18 ans. Nous évaluerons ensuite la vulnérabilité de ces enfants au niveau du développement avant d’examiner les différences potentielles de ces résultats et les facteurs de risque entre les garçons et les filles. À la lumière de la crise actuelle des opioïdes, notre but est de fournir des informations sur les déterminants de la morbidité au cours de la petite enfance et des troubles du développement chez les enfants atteints du syndrome de sevrage néonatal à la naissance. Nos résultats contribueront à créer des cibles optimales pour la réduction et la prévention des préjudices. Twitter : |
Poser les bonnes questions pour comprendre les déterminants sociaux et affectifs de la santé des enfants dans le contexte des soins pédiatriques de première ligneNoms : Établissement : Les problèmes de santé mentale chez les enfants sont une source de préoccupation pressante en santé publique au Canada. Les enfants qui présentent ces problèmes, comme l’anxiété, la dépression, l’agressivité ou les troubles du comportement, risquent d’avoir une santé physique et mentale précaire toute leur vie durant. Par conséquent, le fait de déterminer l’origine des problèmes de santé mentale des enfants nous aidera à mettre en oeuvre des stratégies de prévention et d’intervention ciblées afin d’atténuer leurs répercussions sur la société canadienne. Nombre des facteurs de risque de problèmes de santé mentale sont présents tôt dans la vie des enfants. Les objectifs de la présente étude sont les suivants : 1) cerner les facteurs de risques personnels, familiaux et socio-économiques les plus prédictifs d’une mauvaise santé mentale à 8 ans, et 2) cerner les ensembles de risques prédictifs d’un diagnostic et de symptômes de mauvaise santé mentale à 8 ans. Nous chercherons à répondre à ces questions de recherche en nous penchant sur une cohorte longitudinale de plus de 3 000 dyades mère-enfant de l’étude All Our Families (AOF), que nous relierons aux données de santé administratives afin de déterminer quels facteurs de risque constituent les plus indicateurs les plus probants de diagnostic et de symptômes de mauvaise santé mentale à 8 ans. Dans l’étude AOF, des données ont été collectées à deux reprises en cours de grossesse, ainsi que 4, 12, 24, 36 et 60 mois après l’accouchement. De l’information détaillée sur la démographie, la santé mentale et les facteurs de risque précoces a été recueillie au moyen d’outils normalisés. Des diagnostics sur la santé mentale des enfants seront obtenus à partir de leur dossier de santé. L’équipe de recherche est composée d’experts en santé mentale des enfants, en développement des enfants, en couplage de données et en analyses statistiques longitudinales. Tant sur le plan de la pratique que des politiques, le potentiel d’amélioration de la santé mentale des enfants canadiens est notable. Twitter: |
Études populationnelles de qualité sur le devenir comparatif des grands prématurés nés par césarienne et par voie naturelleNoms : Établissement : La naissance prématurée est la principale cause de mortalité infantile et d’invalidité de longue durée. Chez les grands prématurés nés avant 28 semaines de grossesse et se présentant par le siège, et non par la tête, la césarienne peut être associée à un risque de décès inférieur de 40 % pour l’enfant, mais tous les prédicteurs n’ont pas été pris en compte (les études n’ont pas tenu compte d’autres facteurs, comme la restriction de croissance). Chez les grands prématurés se présentant par la tête, la césarienne semble réduire la mortalité d’environ 40 %. Bien que nous ayons résumé toute la littérature publiée disponible, il y a des lacunes importantes dans les données concernant les grands prématurés nés par césarienne plutôt que par voie naturelle :
Nous avons réuni une équipe d’experts en obstétrique, en néonatologie, en méthodologie et en statistiques, des organisations nationales et des parents pour étudier le devenir à court terme des nouveau‑nés en utilisant les bases de données existantes. Nous étudierons également le développement neurologique des nouveau‑nés entre 18 et 21 mois après la date prévue de leur naissance. Nous utiliserons des analyses fines pour comprendre l’impact de la césarienne seule par rapport à l’accouchement par voie naturelle et communiquerons nos résultats dans des articles et les médias sociaux. Twitter : |
Grossesses à intervalles rapprochés et risques d’issues de grossesse indésirables : modificateurs et médiateursNom : Établissement : |
Évolution longitudinale des facteurs materno‑infantiles (FAMILY)Noms : Établissement : Partenaires financiers : Aujourd’hui encore, les questions relatives à la façon dont les facteurs de risque biologiques, prénataux et maternels, ainsi que les déterminants sociaux et environnementaux au début de la vie, interagissent et influent sur la santé pulmonaire et les résultats développementaux plus tard dans l’enfance restent dans une grande mesure sans réponse. Pour ce projet, nous utiliserons les données administratives de la santé pour associer les mères et les enfants de trois cohortes pédiatriques existantes de l’Ontario (TCHEQ, CHILD et TARGetKids!) dans le but de créer une cohorte de naissance comprenant les données de nourrissons ainsi que celles de leurs frères et sœurs et de leurs mères. Nous utiliserons cette cohorte pour mener deux études visant : 1) à déterminer si le risque de maladies respiratoires courantes chez l’enfant, de troubles atopiques et allergiques (p. ex. asthme, rhinite allergique et eczéma), et de retard de développement est accru par des expositions en bas âge; 2) à vérifier si un accouchement difficile, les maladies respiratoires courantes chez l’enfant, les troubles atopiques et allergiques, et le retard de développement sont liés aux caractéristiques d’utilisation des services de santé par les mères et à leur mode de vie durant la grossesse. Étant donné le fardeau que constitue l’asthme chez les enfants, la forte incidence de l’exacerbation de l’asthme durant la grossesse, et l’important coût économique de l’asthme mal contrôlé pour le système de santé, il est primordial d’examiner les conséquences à court et à long terme de cette affection fort répandue et dangereuse chez les enfants et les mères. Twitter : Sites Web : |
Environnements des quartiers et résultats de la gestion du poids dans le Canadian Pediatric Weight Management Registry (registre canadien de gestion du poids pédiatrique) (CANPWR)Noms : Établissement : Les façons dont les quartiers sont aménagés influencent les habitudes de vie des enfants, comme l’activité physique et le régime alimentaire, ce qui se répercute en retour sur le poids corporel et les maladies chroniques. Toutefois, il n’existe pratiquement aucune recherche sur la question de savoir si les caractéristiques du quartier peuvent favoriser l’adoption de saines habitudes de vie et améliorer la santé et le poids corporel, en particulier chez les enfants nécessitant des soins cliniques pour l’obésité. Avec plus d’un enfant sur quatre présentant un excès de poids, un nombre croissant d’enfants et de familles sont suivis dans des centres de gestion du poids pédiatrique au Canada. Cette étude prend appui sur deux infrastructures de recherche existantes : 1) CANPWR, une étude sur les enfants canadiens en surpoids ou obèses qui sont suivis dans le cadre de programmes de gestion du poids pédiatrique dans tout le Canada, et 2) CANUE, qui facilite l’utilisation des données sur l’environnement des quartiers dans la recherche en santé. Nous effectuons des analyses pour comprendre quelles caractéristiques du quartier influencent les résultats de gestion du poids, et quelles combinaisons de caractéristiques du quartier, du programme, de la famille et de l’enfant sont liées à l’amélioration de ces résultats. Les résultats de cette recherche produiront de l’information nouvelle sur le rôle des quartiers dans la prévention et la gestion de l’obésité pédiatrique, ainsi que sur la manière d’adapter les interventions de gestion du poids aux lieux où vivent les enfants. Twitter : Sites Web : |
Activité physique de la mère durant la grossesse et fonctionnement et structure du cerveau des jeunes enfantsNoms : Établissement : Partenaires financiers : L’exercice pendant la grossesse peut être bénéfique pour la mère et l’enfant. Toutefois, moins de deux femmes enceintes sur dix suivent la recommandation canadienne d’au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine. Les enfants nés de mères actives pendant la grossesse semblent avoir une meilleure capacité d’apprentissage et de mémoire, mais nous ne savons pas pourquoi. Les études menées sur des souris montrent que l’exercice pendant la grossesse modifie le cerveau, particulièrement l’hippocampe qui est une région du cerveau liée à la mémoire. La présente étude examinera la relation entre l’activité physique prénatale et le développement cérébral des jeunes enfants. Nous utiliserons les données d’une étude existante qui a recruté des femmes pendant leur grossesse et a suivi leurs enfants depuis. Ces femmes notaient leur niveau d’activité physique chaque trimestre de la grossesse. Les enfants ont subi une imagerie par résonance magnétique (IRM) et un test de mémoire entre 2 et 5 ans. Nous mesurerons la structure et la fonction de l’hippocampe au moyen des examens par IRM et analyserons les concordances avec l’activité physique des mères pendant la grossesse. Nous tenterons également de déterminer si nos résultats fournissent des explications sur le développement de la fonction de la mémoire chez les enfants. Des preuves montrant l’incidence de l’activité physique prénatale sur le cerveau des enfants sont nécessaires pour élaborer des recommandations appropriées qui, à terme, amélioreront la santé des enfants. Twitter : |
2017
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Lésions, consommation de substances et santé mentale à l’adolescence : exploration des taux, des déterminants et des comorbidités dans les données d’enquêtes canadiennesNom : Mark Asbridge |
La consommation d’édulcorants artificiels durant la grossesse peut-elle modifier le microbiome du bébé?Nom : Meghan Azad et Marie-Claire Arrieta (cochercheuses principales), Laura Sycuro (cochercheuse) et Isabel Laforest Lapointe (boursière postdoctorale) Dans l’étude CHILD, nous avons déjà décelé un lien entre l’obésité du nourrisson et la consommation d’édulcorants non nutritifs (ENN) par la mère durant la grossesse, sans toutefois en connaître la cause. Dans ce projet, nous avons constaté, à l’aide d’échantillons fécaux de nourrissons dans le cadre de l’étude CHILD, que les bactéries intestinales pourraient expliquer ce lien. Nous effectuons des analyses plus poussées pour comprendre quelles bactéries sont en cause, comment elles influencent le métabolisme et le gain de poids du nourrisson, et quelles mères et quels nourrissons sont les plus sensibles aux ENN. Les résultats de cette recherche produiront de l’information nouvelle sur le développement de l’obésité chez l’enfant et contribueront à guider les recommandations nutritionnelles aux femmes enceintes. Twitter :
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Impact de l’asthme diagnostiqué durant la grossesse sur les résultats périnatauxNom : Lucie Blais L’asthme initialement diagnostiqué avant la grossesse pourrait être de nature différente de celui diagnostiqué pendant la grossesse, être plus difficile à traiter et avoir de plus grandes conséquences sur le nouveau-né. Nous avons comparé les risques de prématurité et de faible poids à la naissance entre les bébés de femmes ayant reçu un diagnostic d’asthme dans les deux ans ayant précédé leur grossesse et ceux de femmes ayant développé l’asthme durant leur grossesse. Nous avons observé que les femmes ayant développé l’asthme durant leur grossesse couraient des risques plus élevés d’accoucher prématurément et de donner naissance à un bébé de faible poids. Nous devons approfondir nos recherches pour déterminer si ce risque accru découle du fait que l’asthme développé durant la grossesse soit plus grave ou du fait que les femmes et les médecins soient plus réticents à amorcer le traitement nécessaire en cours de grossesse. Twitter : |
Exploration de données : établissement d’intervalles de référence en laboratoire pour la grossesse à l’aide de données de laboratoire provincialesNom : Vilte Barakauskas |
Trajectoire de gain de poids des enfants et exposition périnatale aux substances perfluoroalkylées (PFAS) et aux éthers diphényliques polybromés (PBDE) : données de l’étude mère-enfant sur les composés chimiques de l’environnement (MIREC)Nom : Maryse Bouchard |
Symptômes de dépression durant l’adolescence : la génétique et l’activité physique ont-elles un rôle à jouer?Nom : Jennifer Brunet Bien que la dépression puisse survenir à tout âge, elle se déclare en moyenne à un âge de plus en plus précoce, si bien qu’entre 2 et 9 % des adolescents présentent aujourd’hui un trouble dépressif majeur. Ces jeunes affichent des résultats scolaires et comportementaux ainsi qu’un bilan de santé moins reluisants que ceux des adolescents asymptomatiques, ce qui démontre la nécessité de cerner et de comprendre les facteurs en cause dans le développement et l’allègement des symptômes de dépression dans ce groupe d’âge. Les travaux de la Dre Brunet sont axés sur la détermination des variantes génétiques contribuant aux symptômes de dépression durant l’adolescence, et sur l’exploration du rôle possible de l’activité physique dans l’atténuation de ces facteurs. Elle examine également les différences entre les sexes et vérifie si l’intensité de l’activité physique et le moment où elle est pratiquée peuvent avoir une influence. Les résultats de cette étude permettront de mieux comprendre l’étiologie de la dépression durant l’adolescence et aideront à déterminer quels sous-groupes pourraient le plus bénéficier d’interventions fondées sur l’activité physique. De plus, l’étude de l’activité physique et des symptômes dépressifs permettra, avec le temps, de cerner l’âge optimal pour de telles interventions et de comprendre quelle forme d’activité physique mène à une réduction des symptômes de dépression. Twitter : Sites Web : |
Incidence des lois canadiennes régissant l’âge minimal pour l’achat de produits du tabac sur le comportement des jeunes en matière de tabagisme, 2000-2014Nom : Russell C. Callaghan Récemment, Santé Canada et l’Institute of Medicine des États-Unis ont proposé de hausser à 21 ans l’âge minimum pour l’achat de produits du tabac comme moyen de modifier les habitudes de consommation de tabac des jeunes. Cependant, il est étonnant que peu d’études se soient penchées sur les effets possibles des restrictions relatives à l’âge minimum sur le tabagisme chez les jeunes. C’est pourquoi cette étude visait à évaluer l’effet des lois canadiennes régissant l’âge minimal pour l’achat de tabac (AMAT) sur les habitudes de consommation de tabac des jeunes. Nous en sommes venus à la conclusion que ces lois avaient un impact significatif. Comparativement aux jeunes d’âge légèrement inférieur à l’AMAT, les jeunes d’âge légèrement supérieur affichaient des taux de tabagisme et des taux de consommation quotidienne nettement plus élevés, ainsi que des taux plus élevés de consommation de cigarettes au cours du mois précédent. À la lumière de ces conclusions, on peut raisonnablement faire valoir que la hausse de l’AMAT au Canada aurait sans doute pour effet de ralentir la transition des jeunes au statut de fumeur actuel ou quotidien, et de réduire la consommation totale de cigarettes dans les groupes d’âge nouvellement ciblés par les restrictions. Twitter : Site Web : |
Entrée par la porte de sortie : l’augmentation des urgences pédiatriques en santé mentale est-elle le reflet d’une réduction de l’accès aux soins de santé mentale de première ligne et en clinique externe?Nom : Leslie Campbell |
Les pratiques parentales peuvent-elles influencer la santé mentale des adolescents?Nom : Ian Colman Notre recherche visait à clarifier l’influence des pratiques parentales sur la santé mentale des adolescents. Nous avons utilisé les données d’une étude à long terme menée auprès de plusieurs milliers d’enfants canadiens. Lorsque les enfants étaient jeunes, les parents ont rapporté leurs pratiques positives (p. ex. féliciter souvent l’enfant) et leurs pratiques relevant d’une discipline sévère (p. ex. réprimander l’enfant avec des cris). Au 12e anniversaire des enfants, les parents les ont soumis à des évaluations structurées de leur santé mentale, notamment pour y déceler des symptômes de dépression, d’hyperactivité, de troubles du comportement et d’idéation suicidaire. Nous avons constaté que les pratiques parentales positives étaient liées à une bonne santé mentale chez les adolescents, en particulier chez les filles, tandis que la discipline sévère était liée à une mauvaise santé mentale, en particulier chez les garçons. Nous sommes arrivés à ces conclusions après avoir tenu compte de nombreuses autres variables associées aux pratiques parentales et à la santé mentale, comme la pauvreté ainsi que le niveau de scolarité et la santé mentale des parents. Ces résultats laissent supposer que des programmes axés sur le soutien aux parents pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale des enfants. Twitter : Site Web : |
Traitements contre l’infertilité et morbidité maternelle graveNom : Natalie Dayan Les traitements contre l’infertilité (TI) sont de plus en plus utilisés au Canada pour stimuler la grossesse et, dans certains cas, sont financés avec les fonds publics. La recherche semble clairement indiquer que les complications obstétriques sont plus courantes dans les cas de grossesse stimulée par TI que dans les autres cas, mais peu d’études ont précisément porté sur ces complications. Dans cette étude, nous avons évalué le lien entre les TI et la morbidité maternelle grave (complications potentiellement mortelles survenant durant la grossesse ou dans les 42 jours suivant l’accouchement), en Ontario. Nous avons constaté que la morbidité grave et la mortalité sont – heureusement – rares chez les mères, soit dans 1,5 % des cas, mais que les femmes qui ont reçu des TI étaient 40 % plus à risque de subir une de ces conséquences graves, et ce, même après avoir tenu compte de facteurs plus communs chez les utilisatrices de TI. Le risque était particulièrement marqué chez les femmes ayant reçu des formes de TI plus effractives, comme la fécondation in vitro (FIV). Nous élaborons actuellement une échelle de risque pour repérer les femmes les plus à risque de morbidité grave. Ces travaux contribueront à conseiller toutes les femmes, y compris celles qui recourent aux TI, avant la grossesse. D’autres études sont prévues pour évaluer différents protocoles de FIV et leur impact relatif sur la morbidité maternelle grave. Twitter : Sites Web :
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Usage périnatal de traitements immunosuppresseurs et risque d’infection pour les mères et les bébésNom : Mary De Vera |
Vaccins antigrippaux durant la grossesse
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Bien-être des femmes durant la grossesse et corrélations avec des mesures biologiques du stress chez les mères et les nouveau-nés et dans le placentaNom : Catherine Herba On associe le stress, la dépression ou l’anxiété (SDA) durant la grossesse à de mauvais résultats neurocomportementaux chez l’enfant, et ce, même en tenant compte des variables liées au SDA postnataux et aux influences génétiques. Un niveau élevé de SDA peut réduire la capacité du placenta à protéger le fœtus contre les effets physiologiques dommageables du stress, augmentant ainsi la vulnérabilité de l’enfant au stress. À l’aide de la cohorte de grossesses et de la biobanque de l’étude 3D, nous examinons comment le SDA durant la grossesse se répercute sur l’enfant en étudiant des marqueurs de stress dans les voies de signalisation du glucocorticoïde et de la sérotonine. Notre étude est unique, car elle permet d’évaluer les associations entre les marqueurs de stress chez les mères, les nouveau-nés et dans le placenta par rapport au SDA prénatal chez les mères. À la naissance, des échantillons de placenta et des échantillons de cheveux de la mère et du nouveau-né ont été recueillis. La concentration de cortisol dans les cheveux peut renseigner sur la réponse biologique au stress chez les mères et les fœtus durant les derniers mois de gestation. L’expression génique du glucocorticoïde placentaire et de la sérotonine a été mesurée. Les premières analyses suggèrent une corrélation possible entre un niveau élevé de SDA chez la mère et l’altération de l’expression génique du glucocorticoïde placentaire, ainsi qu’entre un niveau élevé de SDA chez le nouveau-né et l’altération de l’expression génique de la sérotonine. Le dimorphisme sexuel a été observé dans les voies de signalisation de la sérotonine et du glucocorticoïde placentaire. Les résultats de cette étude, une fois terminée, nous aideront à mieux comprendre le lien entre le SDA chez la mère et les marqueurs de stress chez la mère, le fœtus et dans le placenta. Twitter : Sites Web : |
Pratiques parentales et IMC des enfantsNom : Lisa Kakinami Notre recherche visait à déterminer si les interactions générales parent-enfant pouvaient permettre de prédire l’indice de masse corporelle (IMC) futur de l’enfant. Notre objectif secondaire était de vérifier si les comportements ou l’IMC des enfants pouvaient influencer la façon dont leurs parents interagissaient avec eux. Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes servis des données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), une cohorte représentative de naissances simples au Québec en 1998. Les données recueillies sur les enfants entre les âges de 6 et 12 ans ont été utilisées. À la lumière de deux séries d’analyses préliminaires différentes (modèle linéaire mixte et modèle par équation structurelle avec analyse des pistes causales), les enfants dont les parents étaient plus permissifs à leur endroit (p. ex. mauvaise conduite non punie) seraient plus susceptibles d’avoir un IMC plus élevé que les enfants dont les parents avaient des attentes à leur endroit et leur fixaient des limites. Nous n’avons pas trouvé de preuve de l’influence de l’IMC ou des comportements des enfants (p. ex. enfants plus renfermés ou plus agressifs) sur la façon dont leurs parents interagissaient avec eux. Site Web : |
Santé mentale d’enfants ayant survécu à des lésions traumatiques par rapport à des témoins appariés : étude rétrospective de populationNom : Sarvesh Logsetty |
Modèle prédictif novateur pour l’évaluation des risques de naissance prématurée : étape clé pour améliorer les soins et les résultatsNom : Sarah McDonald La prématurité est un syndrome hétérogène découlant de l’interaction entre de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. Compte tenu du caractère hétérogène de la prématurité, l’établissement d’une approche de classification exhaustive et uniforme pour l’étude des sous-types cliniques de prématurité était considéré comme une priorité par l’Alliance mondiale pour la prévention de la prématurité et des mortinaissances (GAPPS), afin d’améliorer la surveillance, la déclaration et, au final, la gestion de la prématurité. Nous avons suivi l’approche de classification de la GAPPS pour étudier la question de recherche suivante : Quelle est la prévalence des phénotypes de prématurité et quel est leur lien avec la césarienne et les issues néonatales défavorables pour les naissances simples chez des femmes multipares? Dans cette étude de cohorte populationnelle, sur 8775 cas d’accouchement prématuré chez des femmes multipares, les deux tiers répondaient aux critères d’au moins un phénotype prédéfini. La distribution des phénotypes de prématurité n’était pas la même pour les premiers accouchements prématurés que pour les accouchements prématurés ultérieurs, malgré la similarité de leur corrélation avec les résultats des mères et les issues néonatales. Signification : La constance des corrélations entre les affections cliniques liées à la prématurité et les issues défavorables aux différents niveaux d’exposition confirme la validité du modèle de classification des phénotypes. Twitter : Site Web : |
Impact de la transmission intergénérationnelle des ENE de la mère sur le comportement de l’enfant à 5 ans : facteurs de risque et de résilienceNom : Sheila McDonald |
Dépistage biochimique prénatal et risque de maladie cardiovasculaire et de cancer à long termeNom : Joel Ray |
Les pompes à insuline sont-elles prescrites de préférence aux enfants les mieux nantis? Les expériences québécoise et manitobaineNom : Celia Rodd Toutes les provinces canadiennes investissent dans des programmes de financement de pompes à insuline pour les enfants atteints du diabète (juvénile) de type 1. Le coût initial de la pompe s’élève à environ 7000 $, auxquels s’ajoutent des frais annuels d’environ 4000 $ pour les fournitures médicales. Une formation intensive est aussi nécessaire pour s’assurer que cette technologie de pointe est utilisée de manière sûre et efficace. Bien que le Québec finance tous les coûts liés aux pompes, il n’en va pas de même pour le Manitoba et l’Ontario. Une étude ontarienne a démontré que les familles les mieux nanties et les plus scolarisées avaient plus de chances de recevoir une pompe que les familles défavorisées. En comparant les données manitobaines et québécoises, nous espérions déterminer si les différences au chapitre du soutien financier et d’autres programmes pouvaient mener à des différences dans l’accès aux pompes ou à des variations des taux de complication liée au diabète ou à la défectuosité des pompes selon les niveaux de revenu et de scolarité. Jusqu’à présent, nos travaux indiquent que, dans les deux provinces, les familles les mieux nanties et les plus scolarisées sont plus susceptibles d’adopter la pompe que les familles de revenu ou de niveau de scolarité inférieurs. Nous comparons actuellement les visites aux urgences et les hospitalisations pour évaluer l’impact de différents modèles de programme sur le contrôle et les complications du diabète. |
Variation du nombre de copies et maladie mentale dans un échantillon d’enfantsNom : Russell Schachar |
Les adultes de poids extrêmement faible à la naissance montrent-ils des signes de vieillissement prématuré?Nom : Louis Schmidt |
La vulnérabilité nutritionnelle associée à l’insécurité alimentaire au CanadaNom : Valerie Tarasuk L’insécurité alimentaire, ou l’accès insuffisant aux aliments en raison de contraintes financières, constitue un problème de société et de santé publique important dans notre pays, touchant plus de 4 millions de personnes. À partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – volet nutrition de 2004 et de 2015, nous avons examiné les incidences nutritionnelles de l’insécurité alimentaire sur les enfants et les adultes au Canada. Nous avons cerné un gradient clair selon lequel plus grande est l’insécurité alimentaire dans les ménages, plus faible est l’apport nutritionnel, les membres des ménages aux prises avec une grande insécurité alimentaire ayant un apport beaucoup plus faible en nutriments essentiels et plus faible en aliments recommandés dans le Guide alimentaire canadien de 2019 (c.-à-d. fruits et légumes, aliments protéinés, grains entiers). Nos résultats concordent avec ceux d’autres études canadiennes montrant qu’une grave insécurité alimentaire va de pair avec des compromis budgétaires difficiles et des taux de morbidité et de mortalité élevés. Une comparaison entre les données de 2015 et de 2004 sur l’apport alimentaire des adultes dans les ménages aux prises avec une insécurité alimentaire laisse supposer que les compromis nutritionnels associés à l’insécurité alimentaire prennent de l’ampleur avec le temps. Nos conclusions mettent en lumière le besoin de politiques plus efficaces pour réduire la prévalence et la gravité de l’insécurité alimentaire au Canada. Twitter : Site Web : |
Les habitudes d’utilisation des services de santé au début de la vie sont-elles un prédicteur des risques subséquents d’affection respiratoire chez les enfants?
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Quels sont les services les plus efficaces pour les enfants autistes?
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Soins aux enfants en fin de vie : nous pouvons faire mieux!Nom : Kimberley Widger Les enfants atteints d’une maladie potentiellement mortelle méritent les meilleurs soins possible pour maximiser leur qualité de vie et leur garantir une douce mort à l’endroit de leur choix. Malheureusement, la recherche effectuée auprès de parents endeuillés révèle que la vie d’enfants malades se termine avec des traitements médicaux intensifs (admission aux soins intensifs, assistance respiratoire) et les souffrances qui en découlent. Dans cette étude, nous visions à mieux comprendre combien d’enfants atteints d’une maladie potentiellement mortelle sont décédés en milieu hospitalier à la suite de traitements intensifs, ainsi que les caractéristiques des patients associées aux différences dans les soins prodigués. Nous avons constaté que 89 % des enfants atteints d’une maladie potentiellement mortelle sont décédés à l’hôpital, et que 40 % ont subi des traitements intensifs avant de mourir. Sans surprise, l’âge et le diagnostic étaient associés à des différences quant au lieu de décès et à l’intensité des soins prodigués, mais des différences liées à la province de résidence, à la proximité d’un centre de soins de troisième ligne et à la vie en milieu rural sont des indicateurs préoccupants d’éventuelles disparités dans l’accès à des soins de fin de vie de qualité élevée. Twitter : Site Web : |
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Pour obtenir des renseignements sur le programme Analyse de données à partir de bases de données et de cohortes existantes de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents, veuillez communiquer avec :
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