Membres du conseil consultatif de l'IDSEA – Biographies

Bernard Thébaud, M.D., Ph. D. (président)
Chercheur principal, médecine régénérative, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
Néonatologiste, Division de néonatologie, Hôpital d’Ottawa et Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
Professeur de pédiatrie, Université d’Ottawa
Titulaire de la chaire de recherche en partenariat sur la médecine régénérative de l’Université d’Ottawa

Le Dr Bernard Thébaud est un clinicien-chercheur dont les travaux portent sur l’application clinique des thérapies géniques et à base de cellules souches pour traiter les maladies pulmonaires. Il est chercheur principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et néonatologiste au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, où il prodigue des soins aux nouveau-nés gravement malades. Le Dr Thébaud est également professeur de pédiatrie à l’Université d’Ottawa.

Après avoir reçu son diplôme de médecine de l’Université Louis Pasteur, en France, il suit une formation en pédiatrie et en néonatologie à l’Université Paris V, où il obtient également une maîtrise et un doctorat. Il se joint ensuite à l’Université de l’Alberta dans le cadre d’une bourse de recherche postdoctorale de deux ans.

Le Dr Thébaud étudie les mécanismes du développement, des lésions et de la guérison des poumons en vue de concevoir de nouveaux traitements contre les maladies pulmonaires incurables. Il s’emploie à examiner les questions d’intérêt clinique à appliquer dans la pratique. Au cours des cinq prochaines années, il s’est fixé comme objectif d’amener à la clinique des thérapies géniques et cellulaires efficaces et sécuritaires contre les maladies pulmonaires afin d’améliorer les résultats pour les patients.

Le Dr Thébaud a siégé à de nombreux comités d’évaluation par les pairs et conseils consultatifs scientifiques internationaux, nationaux et provinciaux, y compris aux IRSC et aux NIH. Il est titulaire de la chaire de recherche en partenariat sur la médecine régénérative de l’Université d’Ottawa. Ses recherches sont financées par une subvention Fondation des IRSC, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, le Réseau de cellules souches et l’Institut ontarien de la médecine régénérative.


Kristin Connor (vice-présidente)

Professeure agrégée, Origines développementales de la santé et des maladies, Département des sciences de la santé, Université Carleton

La Dre Kristin Connor est professeure agrégée dans le domaine des origines développementales de la santé et des maladies au Département des sciences de la santé de l’Université Carleton. Après des études en génétique moléculaire et en nutrition à l’Université de Guelph, elle a obtenu son doctorat en physiologie de la reproduction et du développement à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto, où elle a mené ses travaux de recherche à l’échelle internationale. Elle a par la suite été chercheuse-boursière à l’Institut Liggins et au National Research Centre for Growth and Development à Auckland (Nouvelle-Zélande) et chercheuse-boursière principale à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de l’Hôpital Mount Sinai, à Toronto.

La Dre Connor a mis sur pied un programme de recherche interdisciplinaire et translationnelle (connorlab.ca) centré sur l’amélioration de la santé de la mère, du fœtus et de l’enfant, et sur le soutien qui leur est apporté. Ses travaux visent à comprendre les trajectoires de développement au début de la vie et l’état de santé des mères à cette période, mais aussi les facteurs qui en régissent l’évolution et les modifications qui peuvent être apportées pour influencer la résistance aux maladies et réduire le risque de leur survenue tout au long de la vie. Son équipe de recherche s’intéresse aux méthodes novatrices de prédiction d’une grossesse à risque, au développement non optimal suivi de maladies chroniques et aux nouvelles interventions qui optimisent la santé de la mère et les trajectoires de développement au début de la vie et réduisent les occurrences de grossesses à risque, de croissance insuffisante du fœtus ou de l’enfant et de maladies chroniques plus tard dans la vie. Elle a également l’ambition de combler l’écart entre les données probantes et la pratique en mettant au point des stratégies d’amélioration des approches de mise en œuvre et de mobilisation des connaissances liées à la promotion de la santé, à l’autonomisation et à la prévention des maladies.

La Dre Connor tire son financement d’organismes nationaux, dont les IRSC, le CRSNG et la Fondation de recherche périnatale Molly-Towell. Elle est diplômée du programme de gouvernance organisationnelle de la Wharton Business School et est rédactrice en chef adjointe du Journal of Developmental Origins of Health and Disease, en plus d’être membre dévouée de plusieurs sociétés scientifiques nationales et internationales, comme DOHaD et la Society for Reproductive Investigation (SRI), où elle siège au conseil de direction et préside un comité pour le rayonnement mondial. Elle est ravie de pouvoir contribuer au comité consultatif de l’IDSEA.


Isabelle Boucoiran, M.D., M. Sc.
Professeure clinicienne agrégée, Département d’obstétrique-gynécologie, Université de Montréal
Codirectrice, Centre d’infectiologie mère-enfant

Professeure clinicienne agrégée à l’Université de Montréal, la Dre Isabelle Boucoiran est clinicienne chercheuse en milieu de carrière à l’École de santé publique ainsi qu’au Département d’obstétrique et de gynécologie du CHU Sainte-Justine, où elle est par ailleurs la codirectrice du Centre d’infectiologie mère-enfant.

Financé par les Instituts de recherche en santé du Canada, les National Institutes of Health des États Unis, le Fonds de recherche du Québec – Santé et le ministère de la Santé du Québec, son programme de recherche porte principalement sur le diagnostic, la prise en charge et la prévention des infections durant la grossesse. Son expertise s’inscrit à la croisée de plusieurs domaines, dont la science fondamentale, l’épidémiologie et la santé publique.


Carolyn Emery
Professeure, Faculté de kinésiologie & département de pédiatrie et de sciences de la santé communautaire, École de médecine Cumming, Université de Calgary
Présidente, Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives

Physiothérapeute et épidémiologiste des blessures, Carolyn Emery est professeure à la faculté de kinésiologie ainsi qu’aux départements de pédiatrie et de sciences de la santé communautaire de l’École de médecine Cumming à l’Université de Calgary. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en commotion cérébrale (niveau 1) ainsi que membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Société royale du Canada. Mme Emery est en outre présidente du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives (le centre canadien parmi les 11 centres de recherche du Comité international olympique pour la prévention des blessures et la protection de la santé des athlètes) ainsi que membre de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, de l’Institut de santé publique O’Brien, de l’Institut du cerveau Hotchkiss et de l’Institut McCaig pour la santé des os et des articulations.

Le programme de recherche de Mme Emery est axé non seulement sur la prévention des blessures dans le sport chez les jeunes, mais aussi sur les commotions cérébrales et sur l’activité physique et le sport adaptés aux enfants et aux adolescents handicapés. Mme Emery cherche ainsi à atténuer le fardeau que représentent les blessures pour la santé publique et à réduire les conséquences à long terme des blessures. Pour ce faire, elle compte évaluer les politiques, la réglementation, les stratégies de formation, l’équipement de protection individuelle, la prise en charge et la réadaptation en ce qui concerne la prévention des blessures et des commotions. Mme Emery est surtout connue pour ses travaux sur le risque de blessure et de commotion cérébrale dans le hockey sur glace chez les jeunes, qui se sont notamment penchés sur les politiques relatives à la mise en échec. Par ailleurs, elle a élaboré et évalué des stratégies de prévention des blessures dans les sports d’équipe chez les jeunes de même que dans les cours d’éducation physique au secondaire, travaux qui se sont traduits par une réduction majeure des blessures sportives au profit de la santé publique.

En 2018, Mme Emery a reçu une subvention Fondation des Instituts de recherche en santé du Canada pour un projet visant à prévenir les blessures sportives chez les jeunes au secondaire et dans la communauté et à en atténuer les conséquences. De plus, en tant que chercheuse principale désignée, elle a récemment vu son équipe de recherche multidisciplinaire pancanadienne recevoir un financement important dans le cadre du programme Play Smart Play Safe de la Ligue nationale de football (NFL) pour un projet semblable axé sur les commotions cérébrales. Les priorités de recherche de Mme Emery consistent à agir en amont dans un esprit de prévention de façon à alléger la pression énorme qu’exercent les blessures et les commotions cérébrales des jeunes sur le milieu de la santé publique. Pour y arriver, il faut notamment contrer la réduction de l’activité physique, le surpoids et l’obésité, l’arthrose précoce, les conséquences des commotions cérébrales et les maladies chroniques. Mme Emery souhaite avant tout que les enfants et les adolescents continuent à pratiquer les sports qu’ils aiment.


Ryan Giroux, M.D.
Pédiatre, Hôpital St. Michael

Le Dr Ryan Giroux travaille depuis peu comme pédiatre généraliste à l’Hôpital St. Michael et pour l’organisme Inner City Health Associates à Toronto. Il œuvre principalement auprès d’enfants et de familles autochtones vivant en milieu urbain ainsi que d’enfants et de familles réfugiés ou nouvellement arrivés à Toronto et à Scarborough. Il est membre de la Nation métisse de l’Alberta et a grandi dans la ville d’Athabasca, en Alberta, un territoire visé par les traités no 6 et no 8.

Le Dr Giroux est également éducateur autochtone au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et responsable de la santé des Autochtones dans le cadre du programme de formation médicale postdoctorale de la Faculté de médecine Temerty. En outre, il copréside le Comité de la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis de la Société canadienne de pédiatrie et est membre du conseil d’administration de l’Association des médecins autochtones du Canada. Il prend souvent la parole dans le cadre de rencontres à l’échelle régionale, nationale et internationale sur diverses questions liées à la santé des enfants autochtones et à la formation médicale en santé des Autochtones et est actuellement coprésident du Congrès international sur la santé des enfants autochtones.


Rachel Martens
Mère endeuillée et courtière du savoir pédiatriques

Rae Martens est une mère endeuillée de Calgary (Alberta) qui possède une connaissance approfondie du système de soins de santé pédiatriques. Durant 14 ans, elle a eu le bonheur d’élever Luke, son fils né avec une anomalie chromosomique rare difficile à traiter. Ayant contribué à la recherche en santé à titre de partenaire pendant 10 ans, elle met aujourd’hui à profit cette expérience en tant que courtière du savoir et offre du mentorat aux personnes ayant une expérience concrète et aux chercheurs pour les aider à établir des partenariats fructueux. Mme Martens se passionne pour la mobilisation des connaissances, la mobilisation communautaire au sein de milieux complexes, le crochet et le café.


Alexa Martin-Storey
Professeure, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Alexa Martin-Storey est professeure au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke. Elle axe ses travaux sur les façons dont la stigmatisation, en particulier fondée sur le genre, et la discrimination connexe influent sur la santé et le fonctionnement psychosocial des adolescents et des jeunes adultes. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la stigmatisation et le développement psychosocial.


Souvik Mitra, M.D., M.Sc., Ph.D., FRCPC
Professeur agrégé de pédiatrie, Université de la Colombie-Britannique
Clinicien-chercheur, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique

Professeur agrégé de pédiatrie à l’Université de la Colombie-Britannique et clinicien-chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, à Vancouver, le Dr Souvik Mitra a fait un stage en médecine néonatale et périnatale et a obtenu une maîtrise en épidémiologie clinique à l’Université McMaster. Il est également titulaire d’un doctorat en épidémiologie et en recherche en santé appliquée de l’Université Dalhousie.

Ses travaux visent surtout à améliorer les résultats cliniques des très grands prématurés et les soins axés sur le patient et la famille. Parmi ses projets de recherche actuellement financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), notons une étude pancanadienne sur l’efficacité comparative des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour traiter la persistance du canal artériel (PCA) chez les très grands prématurés, ainsi qu’un essai contrôlé randomisé multicentrique sur un traitement sélectif précoce de la PCA chez les nourrissons nés à un âge gestationnel très faible.

Le Dr Souvik Mitra est président du Comité d’étude du fœtus et du nouveau-né de la Société canadienne de pédiatrie, ainsi que membre du Conseil consultatif de l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA) et du Collège des évaluateurs des IRSC. En plus d’agir à titre de rédacteur adjoint pour le Cochrane Neonatal Group, le Dr Mitra copréside le comité universitaire du Neonatal Hemodynamic Research Centre ainsi que le groupe de recherche en hémodynamique selon la méthode EPIQ (pratique fondée sur les données pour l’amélioration de la qualité) du Réseau néonatal canadien.


Taylor Morriseau
Boursière postdoctorale autochtone à l’École de santé publique Dalla Lana
Université de Toronto/Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba
Doctorat (boursière Vanier), Département de pharmacologie et de thérapeutique, Université du Manitoba

La Dre Taylor Morriseau (Première nation de Peguis) est une boursière postdoctorale appuyée par l’Institut de la santé autochtone Waakebiness de l’École de santé publique Dalla Lana. La Dre Morriseau a obtenu son doctorat à l’Université du Manitoba où elle a étudié les interactions gène-environnement qui sous-tendent le diabète de type 2 chez les jeunes des Premières Nations. Dans le cadre de sa bourse postdoctorale, elle travaille avec une équipe interdisciplinaire composée d’universitaires et de partenaires communautaires au sein du Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba. Ses travaux de recherche visent à soutenir la recherche biomédicale menée par les Premières Nations en renforçant les capacités régionales en matière d’initiatives axées sur les biobanques et la souveraineté des données.

La Dre Morriseau s’est engagée à relever des défis scientifiques et sociétaux plus vastes qui englobent la santé des Autochtones, la génomique, l’éthique et la politique scientifique en occupant des postes de conseillère auprès de la conseillère scientifique en chef du Canada, de Recherche Canada et du Native BioData Consortium. Elle a été lauréate en 2012 d’un prix Top 100 des Canadiennes les plus influentes remis par WXN, du Manitoba 150 Women Trailblazer Award et du Distinguished Young Alumni Award de l’Université du Manitoba.


Michael Rieder
Professeur, Départements de pédiatrie, physiologie, pharmacologie et médecine, Université Western
Scientiste, Institut de recherche Robarts

Le Dr Rieder a obtenu son M.D. en 1980 à l’Université de la Saskatchewan et son Ph. D. en 1992 à l’Université de Toronto. Il a fait sa résidence en pédiatrie au Children’s Hospital of Michigan, puis a fait des études postdoctorales en médecine d’urgence pédiatrique et en pharmacologie clinique à l’Hôpital pour enfants de Toronto. Il est professeur émérite dans les départements de pédiatrie, de physiologie et de pharmacologie ainsi que de médecine à l’Université Western et scientifique à l’Institut de recherche Robarts. Il est aussi membre du Comité de pharmacologie et des substances dangereuses de la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et a fait fonction de consultant auprès de Santé Canada, des NIH, du MRC et du Conseil des académies canadiennes. Les recherches du Dr Rieder portent sur l’innocuité des médicaments, la salubrité alimentaire ainsi que sur les options thérapeutiques optimales pour les enfants. Ses travaux sont subventionnés par Génome Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Durant sa carrière, le Dr Rieder a publié 4 livres, 33 chapitres de livre et plus de 300 articles évalués par les pairs; il a supervisé la formation de plus de 50 stagiaires postdoctoraux et étudiants des cycles supérieurs, et ses travaux ont mené à la création de deux entreprises canadiennes. Il a aussi reçu de nombreux prix, dont le prix Jeune chercheur de l’année de la Société canadienne de pharmacologie clinique et de l’American Society of Clinical Pharmacology en 1994 et en 1996, le prix d’excellence décerné par la Société canadienne de pharmacologie clinique à un chercheur chevronné, le prix de leadership académique en études cliniques décerné par les Directeurs de pédiatrie du Canada, le Sumner J. Yaffe Lifetime Achievement Award in Pediatric Pharmacology and Therapeutics ainsi que des bourses de recherche décernées par l’Académie canadienne des sciences de la santé et la British Pharmacology Society. Il est titulaire de la Chaire IRSC-GSK en pharmacologie clinique pédiatrique, la seule chaire dotée en ce domaine au Canada, et a été président de la Société canadienne de la pharmacologie et de la thérapeutique.


Bukola (Oladunni) Salami, I.A., M. Sc. Inf., Ph. D.

Professeure et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la santé des personnes noires et racisées
École de médecine Cumming, Université de Calgary

La professeure Bukola Salami est infirmière autorisée, titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la santé des personnes noires et racisées et professeure titulaire au Département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Calgary. Elle était auparavant professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières et directrice du domaine phare de la recherche intersectionnelle sur le genre au sein du bureau de la vice-rectrice à la recherche de l’Université de l’Alberta. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université de Windsor et une maîtrise ainsi qu’un doctorat en sciences infirmières à l’Université de Toronto. Le programme de recherche de la professeure Salami est axé sur le bien-être des Noirs, des immigrants et des personnes racisées. Elle a participé à plus de 90 études financées à hauteur de plus de 230 millions de dollars. Elle a récemment reçu une subvention de partenariat de 2,5 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) intitulée Transformer la vie des enfants et des jeunes noirs au Canada. Elle est directrice fondatrice d’un réseau de recherche sur les enfants et les jeunes migrants africains composé de 42 chercheurs de quatre continents. En 2020, elle a fondé le Programme de mentorat et de leadership pour les jeunes Noirs – premier programme universitaire de mentorat interdisciplinaire pour les jeunes Noirs de l’Ouest du Canada – qui vise à donner aux jeunes Noirs du secondaire les moyens sociaux et économiques de contribuer utilement à la société canadienne. Son travail sur la santé mentale des jeunes Noirs a contribué à la création de la première clinique de consultation en santé mentale pour les Canadiens noirs dans l’Ouest du Canada, qui a été fondée par le Centre Afrique et le Réseau des thérapeutes noirs de l’Alberta. Elle a présenté ses travaux aux responsables des politiques, dont le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes, et a formé plus de 100 étudiants de premier cycle et de cycles supérieurs, dont une dizaine sont aujourd’hui professeurs adjoints ou agrégés. La professeure Salami est vice-présidente de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada et membre du conseil d’administration du Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires. En plus d’être rédactrice en chef pour la revue Canadian Journal of Nursing Research, elle est membre du comité de rédaction des revues Nursing Inquiry, Nursing Philosophy et Qualitative Health Research. Elle siège au conseil d’administration du CRSH, au conseil consultatif de l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC et au Comité consultatif scientifique sur la santé mondiale auprès du gouvernement du Canada.

La Dre Salami a reçu plusieurs prix d’excellence en recherche et d’engagement communautaire : 100 femmes noires remarquables du Canada; infirmière-chercheuse émergente de l’année de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing; prix d’excellence en soins infirmiers du College and Association of Registered Nurses of Alberta (CARNA); prix Rosalind-Smith de la National Black Coalition of Canada (section d’Edmonton); palmarès des 40 personnalités de moins de 40 ans d’Alberta Avenue Edmonton; bourse de recherche Killam Accelerator (d’une valeur de 225 000 $); médaille du jubilé de platine de la reine Elizabeth II; Prix pour l’équité, la diversité et l’inclusion de la Fondation pour la recherche en santé. La professeure Salami a été admise au Temple de la renommée de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing et elle s’est hissée au palmarès des 25 grands immigrants au Canada. En outre, elle est membre de l’Académie canadienne des sciences infirmières et de l’American Academy of Nursing.

Keiko Shikako
Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’incapacité chez l’enfant : participation et application des connaissances
Professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill

Les travaux de recherche de la Dre Shikako portent sur la promotion d’une vie saine et sur les droits des enfants handicapés, de même que sur la science et la pratique de l’application des connaissances. Son programme de recherche est axé sur une approche de mobilisation de diverses parties prenantes, y compris des responsables des politiques, des organismes communautaires, des jeunes et leur famille, visant à trouver des solutions pour changer le milieu, orienter l’élaboration des politiques et promouvoir la participation des enfants handicapés dans différentes sphères de leur vie. La Dre Shikako dirige plusieurs initiatives d’application des connaissances, notamment l’application Jooay et le programme de mobilisation des connaissances du Réseau BRILLEnfant et de la SRAP. Elle siège également à des groupes de la société civile faisant rapport aux Nations Unies relativement à la Convention sur les droits des personnes handicapées et est membre du comité technique sur les espaces extérieurs de Normes d’accessibilité Canada.

Les travaux en cours de la Dre Shikako portent notamment sur l'application Jooay; le programme de mobilisation des connaissances du Réseau BRILLEnfant et de la SRAP; le pôle des politiques sur les handicaps chez les enfants; le rapport mondial de l’OMS sur les troubles et les retards du développement; le projet lié aux indicateurs canadiens de santé des enfants handicapés et le projet Beyond Convention: How is the United Nations Convention on the Rights of Person with Disabilities working for Persons with Disabilities in Canada.


Padmaja Subbarao, M. D., M. Sc.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau 1) sur l’asthme et la santé pulmonaire chez l’enfant et professeure aux départements de pédiatrie et de physiologie et à l’École de santé publique Dalla Lana
Cheffe associée de la recherche clinique et coresponsable de Precision Child Health, Hôpital pour enfants de Toronto
Directrice, étude CHILD

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau 1) sur l’asthme et la santé pulmonaire chez l’enfant à l’Université de Toronto, la Dre Subbarao est clinicienne-chercheuse au sein de la Division de pneumologie de l’Hôpital pour enfants de Toronto. Ayant reçu une formation en épidémiologie et en physiologie pulmonaire du nourrisson et de l’enfant d’âge préscolaire, elle est professeure aux départements de pédiatrie et de physiologie ainsi qu’à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto. Spécialiste mondiale de l’asthme et de la fonction pulmonaire, elle a cosigné des recommandations pour la pratique clinique et des énoncés de position. Elle siège au sein de comités consultatifs des National Institutes of Health (NIH) dans le cadre d’études de cohorte sur l’asthme.

Le programme de recherche de la Dre Subbarao vise à mieux comprendre l’hétérogénéité de la respiration sifflante chez les enfants d’âge préscolaire afin de prédire de façon précise le type d’asthme susceptible de les affecter, d’en surveiller l’évolution et de découvrir la biologie sous-jacente associée à chaque sous-type d’asthme. Elle dirige l’étude CHILD (en anglais seulement), l’une des cohortes de naissances les plus importantes et les mieux caractérisées dans le monde. Cette étude de premier plan à l’échelle internationale a mis en évidence le rôle du microbiome intestinal dans la protection contre l’asthme. La Dre Subbarao a en outre créé le premier laboratoire dédié à l’étude de la fonction pulmonaire du nourrisson au Canada. Ses recherches sur la fonction pulmonaire dans la petite enfance en tant que biomarqueur et sa détermination des facteurs de risque pour le développement de l’asthme ont favorisé sa détection précoce et une surveillance précise de son évolution, faisant ainsi progresser la recherche sur le diagnostic et le traitement des enfants qui en sont atteints.

La Dre Subbarao a été nommée coresponsable de l’initiative Precision Child Health en 2020 et cheffe associée de la recherche clinique à l’Hôpital pour enfants de Toronto en 2021. À ces postes, elle contribue à la transition de l’établissement vers un système de santé apprenant. Il s’agit d’une étape décisive de la démarche visant à offrir des soins de santé pédiatriques qui intègrent autant les données des patients que leurs caractéristiques biologiques et environnementales et tirent profit des dernières découvertes pour fournir de meilleures prédictions, accélérer les diagnostics et améliorer les traitements.


Yao Zheng
Professeur agrégé, Département de psychologie, Université de l’Alberta

Le Dr Yao Zheng est professeur adjoint au département de psychologie de l’Université de l’Alberta dans le domaine des sciences du développement. Ancien boursier postdoctoral à l’Université Simon Fraser et à l’Université du Québec à Montréal, il est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en développement humain et en études familiales, ainsi que d’une maîtrise en statistique appliquée de l’Université d’État de la Pennsylvanie. Il détient aussi un baccalauréat ès sciences en psychologie du Yuan Pei Honors College de l’Université de Pékin. Pendant ses études supérieures, il a également fréquenté le département de psychologie du développement de l’Université Friedrich-Schiller de Iéna et le Social, Genetic, & Developmental Psychiatry Center du King’s College de Londres en tant qu’étudiant diplômé invité.

Fondées sur une approche de la psychopathologie du développement, les recherches du Dr Zheng portent sur le développement et la prévention des problèmes comportementaux et émotionnels chez l’enfant et l’adolescent, dans le but ultime d’orienter les interventions visant à promouvoir le bien-être physique et mental. En tant que chercheur spécialisé dans le développement tout au long de la vie, il s’intéresse particulièrement aux influences des processus familiaux et des pairs qui façonnent le développement normal ou atypique à de multiples niveaux d’analyse (p. ex. génétique, psychologique, comportemental) et échelles de temps (p. ex. jours, années) dans divers contextes « écologiques » (p. ex. famille, culture). Il s’interroge notamment sur la manière dont les enfants et les adolescents issus de populations à risque ou de minorités ethniques ou raciales peuvent prospérer et se montrer résilients nonobstant des expériences négatives.

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